Résumé

Après un accident de voiture qui l'a laissée meurtrie, Abigail rentre chez elle. Elle ne voit plus personne. Son corps mutilé bouleverse son quotidien, sa vie d'avant lui est insupportable. Comment se définir quand on a perdu ses repères, qu'on ne sait plus qui on est, que la douleur est toujours embusquée, prête à exploser ? Grâce à l'amour des siens. Grâce aux livres. Grâce à la nature, au rire, aux oiseaux. Avec beaucoup de patience, peu à peu, Abi va réapprendre à vivre.

Review

Que dire. Je me suis plongée dans ce roman sans savoir à quoi m’attendre. Je n’avais pas lu le résumé, et ce fut une véritable surprise. Une bonne surprise. 

Je dois avouer que le prologue m’a un peu refroidie. La description du bras « mort » d’Abigail est tellement précise qu’on a l’impression de le voir. Et c’est justement là que c’est bien fait. 

Ce livre raconte la reconstruction d’Abigail, notamment à travers le regard des autres. Vous savez ces gens qui lancent des regards plein de pitié, qui posent des questions indiscrètes. « Comment ça t’est arrivé? », si l’on se met à la place de la personne d’en face, on aurait peut-être pas envie de revenir sur une expérience traumatisante. 

À travers ce livre, Abigail reprend goût à la vie. Au contact d’Auréle, mais aussi des oiseaux, qui deviennent vite une passion chez elle. Elle a envie de s’en sortir, de reprendre le dessus, et c’est beau. C’est beau de réussir à se relever après un tel accident. De ne pas choisir la facilité et d’abandonner, de rester dans son lit pour le reste de ses jours. La vie continue, avec ou sans bras. C’est comme ça, et ce roman nous donne une belle leçon de vie, et d’espoir. 

Et dernière chose: lisez la postface. Lisez pourquoi et comment ce roman est né. Et comprenez.